La question vous vient très rapidement à l’esprit. Pourquoi la France, dite terre des lumières, initiatrice des droits de l’homme, a t-elle pu massacrer tant de gens ailleurs ?
La réponse tombe tout aussi rapidement sous le sens ,eu égard au traitement jusqu’à aujourd’hui, qui sonne comme un balayage de la main, sur un sujet aussi important.
Mieux encore, lorsque certains voudraient remettre la question sur la table, ils sont immédiatement traités d’indigénistes, d’adeptes de la culture woke ou que saurait-on .
Le pays des droits de l’homme ne reconnaissait donc aucune humanité dans tous ces gens d’ailleurs qu’il avait massacré lors de ce qu’il appelle encore pompeusement des conquêtes.
Que ce soit en Afrique, dans la Caraïbe, en Océanie, et même en Asie, aucune de ces conquêtes n’avait pu se réaliser sans un certain nombre de massacres de ceux que les français appelaient des indigènes.
la question sur la considération que les français avaient pour ces peuples autochtones est telle, qu’il est admit de remarquer une différence de traitement entre le génocide juif et ceux nombreux commis par le pays de Voltaire au delà des mers ..
Certes, il serait mal sain de se lancer dans une compétition victimaire, mais il aussi permis de se demander pourquoi la France encore aujourd’hui se sentirait tant coupable d’avoir participé à la déportation des juifs, alors qu’il a fallu si longtemps pour qu’elle reconnaisse du bout des lèvres tous les massacres qu’elle aurait commis ailleurs?
Pourquoi le génocide juif a t-il été indemnisé et pourquoi l’esclavage n’a été reconnu que très tardivement comme crime contre l’humanité ? Alors que pour les juifs d’Europe, le fait a été qualifié dès la sortie de la deuxième guerre mondiale, c’est à dire très rapidement, à l’issue du procès de Nuremberg .
la réponse tombe une nouvelle fois sous le sens, la France ne reconnaît aucune humanité à tous ces gens qu’elle a massacré.
Ceux qu’elle qualifiait de nègres, de bougnoules, de « boukakes » et autres sobriquets pour justifier le fait qu’elle ne tuait pas des hommes ,mais des créatures à deux pattes qu’elle désignait sous ces appellations injurieuses. Elle ne tuait pas des hommes, mais des nègres, des bougnoules ,chinetoks etc etc …..
Sinon il est facile de comprendre que la chose ait été traitée avec autant de légèreté, autant d’envie de ne pas en parler, voir de nier..
Quoiqu’il en soit, alors que ce pays, l’un des plus criminels d’Europe, a voulu jouer sur l’oubli ,les nouvelles générations, plus instruites et moins dupes, demandent des comptes qu’il faudra solder.
Markus Delgrès ..
La France, terre des droits de l’homme chez elle, terre de massacres ailleurs.
