D’abord de quoi parle t-on ..
la doctrine Monroe initiée par un président américain dont elle porte le nom, est un manifeste qui condamnait toute intervention européenne dans les affaires américaines et le contraire également. Autrement dit, l’interdiction de tout droit d’ingérence ..
Mais dans ses considérations, remixées elle allait beaucoup plus loin que le territoire américain ,puisqu’elle intégrait depuis la présidence de Théodore Roosevelt un certains nombre de pays considérés comme étant une zone d’influence américaine.
Une grande partie de l’Amérique du sud ,et la caraïbe faisaient et font encore partie de cette zone d’influence..
Toutefois on peut noter par exemple que les colonies françaises ne font pas partie de cette zone d’influence.
Même si on sait très bien qu’en cas de défaillance de la France ou actuellement de l’Europe, l’armée américaine interviendrait très rapidement ,histoire de rétablir la puissance des Etats unis dans sa zone.
L’imprévisible revirement…
C’est la première guerre mondiale qui sonnait le glas pour le manifeste de James Monroe .
Car ce qui se passait en Europe, pouvait atteindre directement l’économie américaine par dégâts collatéraux …
C’est sans doute à partir de là que l’expansion et l’impérialisme américain pris tout son, sens, puisque l’on a pu voir que sa zone d’influence c’était considérablement élargie pour se transformer en surface planétaire..
A la fin de la seconde ,guerre mondiale, les Etats unis étalèrent ses tentacules sur une bonne partie du monde à travers des traités plus ou moins forcés et influencé , qui prenaient le nom d’organisations.
C’est ainsi que sont apparus OTAN,OTASE, et le pacte de Bagdad ..
Bien entendu, ces traités voulaient non seulement marquer la primauté de l’Amérique dans ces régions, pour ses seuls intérêts, mais surtout leurs rappeler qu’ils étaient bien sous l’influence de son impérialisme.
Naturellement, toute cette politique belliqueuse maquillée sous le nom de traité, conduisit non seulement les américains à s’engager dans des guerres meurtrières, mais aussi et surtout à en provoquer chaque fois que le besoin se faisait sentir .
C’est ce que nous constations depuis la guerre de Corée en 1950 ou sous des prétextes d’affrontements idéologiques avec la puissance soviétique plus connus sous le nom de guerre froide ,le monde fut mis à feu et à sang pendant des décennies, jusqu’à la chute de l’empire soviétique..
Néanmoins, force est de constater que pour d’autre motifs, notamment énergétiques, la puissance américaine aidée en cela par des résolutions d’une ONU totalement impartiale et à son service, continuait à faire parler ses missiles ..Nous l’avons pu le voir, dans les deux guerres d’Irak et la guerre d’Afghanistan ,conflits provoqués sous des motifs fallacieux.
La tentation du repli sur soit …..
Mais curieusement, c’est l’élection inattendu d’un Donald Trump en 2016 qui raviva plus ou moins la doctrine Monroe et qui consacra un isolationnisme non moins marqué, qui d’ailleurs ne veut pas dire son nom. Sous la présidence de Donald Trump, l’Amérique s’est plus ou moins consacré à sa gestion intérieur..
Un replis sur elle même qui poussa même le président Trump à la tentation d’une certain protectionnisme .
Est ce une volonté de revenir à la doctrine Monroe ou tout simplement un affaiblissement de la puissance américaine ?.
On peut se poser la question, tant les Etats unis se sont détachés de ce qui se passe au moyen orient, alors qu’ils étaient très engagés sous la présidence OBama .
Même en Amérique latine, le maintien au pouvoir du président du Venezuela Maduro n’a pas d’explication autre que la tentation de penser à un affaiblissement de la puissance américaine.
Lorsque l’on constate les poussée hégémonique de la Turquie, les coups de force du président de la Corée du Nord, et pour finir le maintien de Bachar El Assad sur son fauteuil, ( Déboulonné depuis) On ne peut pas penser autrement et se cacher derrière d’autre raison….
Nous savons tous que lorsque l’Amérique se replie sur elle même, dans la droite ligne de la doctrine Monroe, c’est qu’elle n’a plus les moyens de ses ambitions hégémoniques.
C’est peut être ça, le nouvel ordre mondiale, une nouvelle ère qui verra sans doute la fin de l’hégémonie américaine, suivie d’une dédollarisation tant souhaitée..
Markus Delgrès ..
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