Qui pourrait croire que l’obligation vaccinale qui ne voudrait pas dire son nom serait une préoccupation telle, qu’elle aurait pu soulever une bonne partie de la population ,qui ,quoi qu’on dise s’avère pour le moins résiliente, mais jusqu’à quel niveau. Les vrais motifs de se soulèvement , se trouvent dans le panier de la ménagère, désormais peu rempli de produits aux prix anormalement élevés .
On a coutume de dire que les départements d’outre mer seraient des pôles d’essai de laboratoire, la France à toujours considéré que ces populations seraient des cobayes pour tout ce qui pourrait être remise en question par d’autres.
C’est si vrai ,tant l’on peut se rendre compte que ce colonisateur qui a orchestré un certain mode de consommation, finit lui même par l’adopter au point de se prendre les pieds dans le tapis.
La Martinique ,prise dans son étau, avec la complicité de ses affidés békés avait finit par se retrouver sous une étreinte qui la met en totale dépendance alimentaire vis à vis de l’extérieur. Quasiment plus rien n’est produit sur place, au point de penser qu’elle ne serait pas gérée comme un département, mais un comptoir.
C’est une réalité ,tout concourt à le démontrer et ce ne sont pas les prix anormalement élevés qui seraient en mesure de s’inscrire en faux.
C’est un fait, cette colonie qui pourtant disposait autrefois d’une véritable indépendance alimentaire avec sa culture vivrière ancestrale ,se trouverait même à la merci d’une famine, pourvu qu’une pénurie soit bien organisée.
Mais là ou cela peut surprendre, c’est que la France qui organise elle même ce scélérat circuit alimentaire, se trouve elle même dans la posture du dépendant quémandeur..
Les choses ne sont jamais dites comme ça, lorsqu’il s’agit de parler de pays qui se disent grande puissance. Mais il convient de constater, études à l’appui, que France actuellement ne dispose pas d’une dépendance alimentaire suffisante susceptible de la mettre à l’abri d’une sérieuse pénurie, si d’aventure ses fournisseurs décideraient de fermer brutalement le robinet.
Il suffit juste de se rendre compte que petit à petit, les habitudes de consommation se portent vers la production extérieure. Un exemple, en France ,on consomme de plus en plus d’avocats, de mangues, ou d’autres fruits venant d’Espagne et qui ne sont pas cultivables sur le territoire. Ce constat démontre si besoin était, l’assujettissement de la France vis à vis de la production agricole espagnole, mais pas que .
Certes, les données sont tout à fait différentes avec celles de ses colonies, mais son économie est telle que si de guerre lasse elle s’aventurait elle même à vouloir produire certaines denrées ,elle pourrait se confronter à un certain déséquilibre, économique du fait du coût de la production. On le voit bien, lorsque certaines entreprises décident de relocaliser..
Sans compter , que sûr de sa bonne méthode, et comme elle l’a orchestré dans ses colonies, elle s’est appliqué elle même à démanteler son agriculture avec la régularité du métronome, celle là même qui lui aurait permise de se mettre à l’abri d’une dépendance alimentaire. Mais le phénomène va beaucoup plus loin, puisque même sa production de médicaments dépend en bonne partie de l’extérieur., au point que la Chine se retrouve maître du jeu ..
Nous voilà donc dans la posture du « Tel qui croyait prendre » et un jour venu, la pression sera telle que si l’Espagne par exemple, désormais grenier de la France décidait d’augmenter ses prix comme le font les pays de l’OPEP pour les hydrocarbures, la France risquerait de se trouver dans le piège de la vie chère qu’elle organise savamment dans les comptoirs d’outre mer, qu’elle ose nommer départements.
C’est donc, là que la colère de tous les peuples pourrait se confondre et se conjuguer pour achever son déclin déjà bien enclencher.
Les habitants de France seraient bien avisés de se pencher sur ce qui se passe en outre mer, car cette fragilité qui leurs est cachée risque de leurs sauter en plein visage un jour ou l’autre .
Markus Delgrès