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La banque, le nègre et l’argent …l

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Autant vous le dire toute de suite, les rapports entre ces trois protagonistes sont tronqués. Aidés en cela par des préjugés tenaces ,conjugués à une volonté d’empêcher toute émancipation..

Analysons d’un peu plus près la situation .Certes, elle ne date pas d’aujourd’hui, mais ce sont les conséquences sanitaires actuelles qui vont nous démontrer avec force, oh combien le système bancaire ne nous intègre pas dans son fonctionnement..

Lorsque j’étais plus jeune ,je n’avais pas compris pourquoi mon père avait construit notre maison familiale à la force du poignet et sur un certain nombre d’années …
Alors qu’il suffisait d’un petit prêt bancaire qui lui aurait sans doute permis de réaliser plus vite son projet, il a fallu qu’il arrive à atteindre son objectif en économisant franc par franc .

D’ailleurs ,il n’y pensait même pas et je crois même qu’il n’avait pas de compte bancaire. Aucune banque ne se serait portée volontaire pour recevoir son maigre salaire hebdomadaire.. À l’époque les ouvriers n’étaient pas payés au mois, mais à la semaine ,autant dire avec un lance pierres ..

Le système bancaire leurs passait au dessus de la tête et autant signaler qu’à part quelques fonctionnaires qui bénéficiaient de quelques égards ,les fluctuations de la banque n’intégraient que les békés .

Prêts et facilités leurs étaient accordés et même s’ils n’avaient pas de garanties particulières, le seul fait d’appartenir à cette caste relevait d’une confiance absolue accordée par le système bancaire.

La banque leurs reconnaissait ,la faculté de faire travailler l’argent, aux nègres non ..
Le nègre travailleur au salaire hebdomadaire était juste bon à dépenser son maigre salaire chez le béké et à implicitement renforcer la garantie dont il bénéficiait auprès des banques. ..

Tout cela relevait d’un processus qui date de la nuit des temps et démontre que ces préjugés remontaient à très loin. .Souvenez vous de l’époque post esclavagiste ou les ex esclaves étaient payés en Caïdon .Du nom de cette monnaie de singe crée par les békés ,et qui ne leurs laissaient d’autre loisir que de la dépenser chez lui.. Le processus était tel, qu’il ne serait pas venu l’idée à ces malheureux, d’avoir quelques velléités d’épargne ,sachant qu’ils avaient juste de quoi manger.

Mais le béké lui, avait tout le loisir de faire le contraire en faisait fructifier tout l’argent qu’il prenait à ces infortunés dans une scandaleuse politique des prix qui perdure encore aujourd’hui. On le voit encore avec cette énième manifestation contre la vie chère et le sort réservé à ceux de ces trublions qui avaient osé organiser ces jacqueries .

Voilà comment serait né le préjugé tenace qui consiste à penser que le nègre ne serait naturellement pas épargnant ,donc peu fiable en remboursement de prêts bancaires ..Même s’ il est permis de constater que la banque peu avide à leurs accorder une quelconque confiance ,fonctionne grâce à leur argent ..

QU’EN EST-IL AUJOURD’HUI ?

Les choses n’ont guère évoluées. La banque ne fait aucune confiance aux nègres auxquels elle attribue définitivement le caractère de dépensiers sans esprit épargnant .

Néanmoins si on concède à tout individu que le fait d’épargner ou de fructifier son argent, serait une garantie incontournable, comment se fait-il que les banques continuent de prêter aux békés même lorsqu’ils se montrent peu habiles en affaires et défaillants dans leurs engagements .

Comment se fait-il qu’elles soient même capables d’effacer tout ou partie des dettes (intérêts) alors que pour le nègre cela n’est même pas envisageable puisqu’elle ne lui prête rien .

Einstein disait en son temps que les préjugés étaient plus difficiles à détruire que le soleil. De ce point de vu et pour ce qui concerne le sujet, on peut constater que la banque lui donne raison .Et c’est d’autant plus regrettable, que le système maintient encore ces préjugés dans ce rapport tronqué entre le nègre et l’argent ..

Cependant ,cela n’empêche pas le système bancaire d’entretenir une forme de perversion dans ses rapports avec lui.
Etant donné qu’il n’est pas épargnant, on va tout de même lui concéder des prêts à très courts termes pour l’achat de véhicules.

Le risque est faible ,car s’il devient défaillant la banque qui aura pris le soin de s’assurer, rentrera dans ses fonds et se paiera même le luxe de se refaire la cerise sur un véhicule qu’elle aura saisi et vendu à vil prix aux enchères. Notez que les acheteurs seront encore d’autres nègres à qui elle aura encore une fois accordé un autre crédit, en sachant que cela pourrait se renouveler dans une impérieuse cadrature du cercle .

ET POUR L’IMMOBILIER QU’EN EST-IL ?

N’y pensez pas, nous sommes sur du long terme, donc revenons sur les préjugés de la banque .
Le nègre naturellement dépensier ne sera pas en mesure de tenir la cadence très longtemps et sera défaillant au bout de quatre à cinq ans .Cela peut paraître brutal, mais ce sont des consignes non écrites qui sont données aux conseillers, dans leurs formes subliminales

Cinq ans ,c’est justement le temps des échéances pour l’achat d’une voiture, qui je le rappelle tombe dans les bras du béké et qui renforce une fois de plus sa pseudo et légendaire garantie auprès des banques .
Banques qui ne sont d’ailleurs pas trop regardant sur ses turpitudes. Souvenez vous des scandales de prêts non remboursés ou finalement banques et justices avaient finit par passer l’éponge là ou n’importe quel nègre aurait finit derrière les barreaux.( Scandale Chasse Manathan bank dans les années 70/80) Etablissement qui avait du fermer et disparaître par la suite . les békés donneurs d’ordre et partie prenante , n’avaient pas eu à rembourser un seul centime.

Si vous voulez être convaincu, entamez des démarches pour un prêt immobilier. J’en sais quelque chose ,puisque même avec les mêmes garanties de remboursement (Toute proportion gardée) que le béké, j’ai eu un mal fou à obtenir un prêt immobilier.
Les préjugés sont plus difficiles à détruire que le soleil .
Ne dit-on pas qu’on ne prêterait qu’aux riches ?

Markus Delgres…

Markus Delgres

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