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La Martinique, un désastre écologique et humanitaire…

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Avant de rentrer dans les détails de cette chronique, il convient comme toujours de faire un bref retour sur le passé…
Avant l’arrivée des européens, toutes les îles de la Caraïbe évoluaient en parfaite harmonie, dans un équilibre écologique établi….

Les habitants se déplaçaient d’île en île , pour des échanges cordiaux entre populations, puisqu’il s’agissait d’un archipel .
Même s’il est utile de ne pas perdre de vu que des conflits aient pu exister et qu’il ait pu avoir quelques frictions entre eux, tout cela évoluait dans des relations normales ,avec des caractéristiques inhérentes à la condition humaine.

L’orée d’un irréversible bouleversement

C’était sans compter sur l’arrivée d’exogènes venant de loin ,dotés d’une barbarie à jamais inégalée, et qui pris tout le monde à revers, faune, flore et surtout hommes….
La quasi totalité des habitants de ces îles étaient pacifiques, et n’étaient pas préparés à des conflits destructeurs. D’abord parce qu’ils n’avaient pas les outils nécessaires et surtout ,que les rapports de force destructeurs n’étaient pas inscrits dans leur mode de vie .

Ce fut d’ailleurs leur première faiblesse, car les prédateurs (le mot n’est pas trop fort) avaient profité de ce comportement naturel pour prendre le dessus en imposant des méthodes d’une cruauté absolue qui surprirent les hommes vivant sur ces terres .

Ils n’étaient pas les seuls, car toutes les contrées qui reçurent la visite de l’homme venant des terres lointaines froides et atteint de dégénérescence génétique dû aux conditions climatiques, eurent à subir sa bestialité .
Un comportement relevant de la faune animal et qui lui permit même de croire qu’il était supérieur aux autres groupes humains .

Les premières conséquences d’une destruction méthodique.

Comme dans toutes ces contrées explorées, sur l’île de Madinina , les visiteurs commencèrent à décimer la population avec des virus dont ils étaient porteurs et contre lesquels sa défense immunitaire n’était pas préparée.
D’ailleurs, il convient de comprendre que leur principale « victoire » sur les peuples visités, étaient plutôt le résultat de ces infections, plutôt en lieu et place de conquêtes victorieuses avec armes, qu’ils essaient de faire passer pour des faits glorieux .

La plupart des habitants ne disposaient pas d’armement très sophistiqué ,d’ailleurs ,ils n’avaient jamais éprouvé le besoin d’en fabriquer.
Ce qui fait que la supériorité(Dite militaire) des envahisseurs européens, ne laissait planer aucun doute quant à leurs victoires qui, ressemblaient finalement plus à des rotations de tapettes à mouches qu’à des faits d’armes de haute lutte.

Ce fut donc les premiers dégâts sur les hommes, suivis bien plus tard sur la faune et la flore , qui conduisirent aux modifications de l’écosystème ,avec le résultat que nous connaissons aujourd’hui..
Personne n’avait prêté attention, et tous supposaient que la végétation qu’ils découvrent aujourd’hui sur l’île de la Martinique serait tout à fait naturelle.

La conjugaison du mépris et de la cupidité .

Mais ce n’est pas le cas, puisque les cultures mercantiles qui couvrent 80% de la surface de la Martinique sont importées d’ailleurs .
C’est le cas notamment de la canne à sucre, qui modifia profondément l’écosystème et qui fut le premier levier du désastre écologique qui touche quasiment toute cette île aujourd’hui.
Pour rappel, le sucre, or blanc de l’époque, donnait à la France esclavagiste, une position économique quasiment équivalente à celle aujourd’hui des pays du golf avec le pétrole lui aussi comparé à l’or …….


Mais la plus grosse destruction écologique sans précédent et ,touchant flore, faune et surtout hommes vient de la banane.
Cette plante importée d’Inde et qui enrichie encore une caste criminelle béké, fut quoiqu’on en dise, plus dévastatrice que bénéfique, cela dépend pour qui ….. .Ces békés ne s’étaient jamais souciés d’ailleurs des dégâts qu’elle pouvait causer sur la population avec son le principal produit de traitement le chlrodéconne .

Un traitement de la culture de ce fruit avec ce dangereux pesticide qui a condamné toute une population à une mort lente .
Néanmoins, cela n’empêche pas actuellement ces criminels békés , avec un mépris et un cynisme dont ils ont le secret, d’aller jusqu’à faire croire aujourd’hui qu’ils seraient actuellement en mesure de produire une banane bio…… .

Comment peut-on prétendre produire une banane bio, lorsque l’on sait que chacune de ces plantes qui pousse sur ces terres ,ne fait aucun bien à un sol dont elle est totalement étrangère.
Par conséquent ,continue à entretenir ce désastre écologique provoquée par les seuls responsables, eux les békés…
Les descendants de ceux qui avaient « esclavagisé' » des hommes et commencé la destruction de terres qu’ils avaient trouvé en parfait équilibre .

Une tragédie à plusieurs temps

Cette étude serait beaucoup trop longue, dès lors, Il conviendra de faire l’impasse sur la faune, elle aussi parfois importée. Cependant, il est permis de constater que là aussi, les dégâts s’avèrent très importants et irréversibles.. Les exemples de la mangouste et du rat qui n’existaient pas dans cette contrée, sont assez évocateurs .. …..

Mais la principale modification, fut l’éradication des premiers hommes, suivi de la déportation et la mise en esclavage d’autres populations qui méritent de faire l’objet d’études « écologiques » plus poussées et subtiles.
Nonobstant le fait que ce crime est désormais classée dans la rubrique pénale crime contre l’humanité , non prescriptible et que la caste béké devra un jour tôt ou tard en rendre compte .
Soit par la force, plus que probable et nécessaire, soit par de très longs procès qui la condamnera a quitter les lieux ,non sans avoir cédé tout ce qu’elle possède indument, en guise de réparations…!!

Markus Delgrès ..

Markus Delgres

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