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La supercherie de l’armée américaine, cet éléphant aux pieds d’argile.

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Comme dirait l’ecclésiaste, la vérité qui prend l’escalier au contraire du mensonge qui prend l’ascenseur, arrive toujours en retard, mais finit toujours par arriver. Tous auront compris que l’ecclésiaste n’a jamais dit ça , mais la formule semble si bien lui aller, qu’il serait convenu de la lui attribuer.

De quoi s’agit-il ?

D’une petite phrase anodine relevée ce matin dans la presse française et qui finalement relève d’une importance capitale..
 » Le jour ou les états unis ont lâché l’Europe »
l’auteur de la réflexion poursuit en déclarant, « les américains n’enverront jamais leurs soldats se battre sur le sol européen, fusse t-il sous protection de l’OTAN » .

Cette soudaine détresse prouve oh combien les européens avaient finit par intégrer que la protection miliaire américaine était une assurance tout risque et que maintenant, ils avaient la certitude du contraire, par conséquent se retrouvent larguer en rase campagne sans soutien de quiconque..

Cela finit d’abord par démontrer deux choses, d’une part que les américains avaient mis tout en œuvre pour les empêcher de leurs faire concurrence en créant la CED ( Communauté européenne de défense) une arlésienne dont on connaît l’auteur, d’autre part que l’armée américaine, bien que servant d’épouvantail au monde entier, est incapable de tenir des théâtres en se servant de fantassins comme elle a bien voulu le faire croire dans le passé, bien que ses très nombreuses déroutes prouvaient tout le contraire.

Quid donc de la chanson de Michel Sardou:  » Si les ricains n’étaient pas là »
Eh bien tout cela tombe à point nommé et finit par dévoiler que les « ricains » étaient bien là en 14/18 et en 45 , mais qu’ils avaient attendus la fin de la messe pour avoir droit à l’eucharistie.
A chaque fois, ils avaient pris soins d’attendre que l’ennemi soit à terre pour intervenir et écrire une page d’histoire qui leurs donnait la part belle.

Sans négliger l’épilogue du conflit de 14/18, il paraît désormais très clair, et ça tous les historiens sérieux qui ne sont pas sous influence le confirmeront, ce sont les russes qui avaient fait mettre genoux à terre aux allemands et non pas les américains qui se sont contentés de tirer les marrons du feu, en bombardant tout ce qu’ils pouvaient là ou l’ennemi allemands étaient déjà parti (c’étaient le cas en France) ou vaincu dans le reste de l’Europe et encore plus en Russie.

Le cynisme américain était allé jusqu’à livrer des armes à l’armée rouge, avec laquelle, il est vrai, ils n’avaient aucun contentieux, ni antagonisme, la guerre froide arrivait après.
Aujourd’hui, non seulement, ils n’interviendront en pas au sol en Ukraine ,dans un conflit qui bat son plein et en plus, ils n’ont pas les moyens en hommes, même si il est vrai ils semblent crouler sous le matériel.

Mais là encore, il s’agit de prendre tout ça avec précaution, tant les américains sont des spécialistes du poker menteur, n’est ce pas eux qui sont les initiateurs de cette philosophie.
L’affaire ukrainienne, serait donc une équation à plusieurs multiples et ce qui est sûr , c’est que c’est la fin de l’oncle Sam, celui qui à l’image de Reagan faisait peur avec sa menace du « Big stick  »
.

Ce bluff ne fonctionne plus et d’aucuns gardent à l’esprit, la déroute de l’armée américaine (1993)en Somalie, qui présageait déjà la chute du Faucon blanc .
Cela explique sans doute pourquoi Vladimir Poutine se soit engagé sur ce terrain, sachant qu’en face, il n’y avait personne, sinon des soldats de plomb qui se battent à coup de communiqués et de propagande ….

Markus Delgrès ..

Markus Delgres

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