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Le degré zéro de la politique.

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La campagne présidentielle qui se déroule actuellement sous nos yeux, démontre à quel point l’homme politique s’est lui même déconstruit. Certes le mot est à la mode, on déconstruirait tout en ce moment, mais voir cette désacralisation de la chose politique relève sans doute d’une volonté de prouver que ce model de gestion de la cité doit changer.

L’homme politique se devait d’être au service de ces concitoyens et c’est pour cette raison que cet engagement s’apparentait un tant soit peu à ce qu’il est convenu d’appeler ,rentrer dans les ordres.

D’abord, il ne devait pas penser à lui même, et se devait d’être neutre ou pour le moins ne pas se laisser influencer par personne, ni par comme on le voit actuellement ,par des financiers, encore moins par des idéologues de toute sorte .
S’il doit s’inspirer des travaux des uns et des autres, il doit être en mesure de trancher tout en gardant une certaine indépendance et son pouvoir d’analyse.

Or que voit-on ?

Des gens qui concours dans des Teams, avec des couleurs, des directives enrobées d’influences qui exclu le principal concerné par la gestion de la cité, l’homme.
Il suffit de comparer les programmes des uns et des autres pour s’apercevoir que le premier combat est d’abord de se mettre personnellement en avant pour donner l’impression de vouloir prendre des décisions dans l’intérêt du citoyen.

En réalité, une fois élu, on se rend bien compte que chaque candidat se doit d’abord de renvoyer l’ascenseur aux investisseurs, autrement dit, à ceux qui auraient financé sa campagne dans le but d’être d’abord servis.

Nous sommes loin des Antoine Pinay, des De Gaulle, des Mendes France pour qui la politique serait une consécration à la chose publique sans jamais s’écarter de l’intérêt général et qui requiert la prédominance de l’humain.
Pour ces gens, la politique n’était pas un métier, au contraire, il en coûtait et on pouvait presque dire que c’était un sacrifice ,eut égard à leur engagement qui excluait tout revenu venant de ce sacerdoce

Que se passe t-il aujourd’hui ?

On parle de coût de campagne, de soutien financiers, et on s’aperçois bien que l’argent que certains comme François Hollande par exemple se faisait ennemi, est au cœur du système.
Si on tient compte de ce paramètre et de ses ramifications, comment trouver la place de l’humain dans un monde ou il n’est quasiment jamais cité. Sauf pour de temps en temps le séduire avec des boniments qui lui donnerait la même impression qu’il retirait d’une séance chez un spécialiste de la science divinatoire .

Alors, au moment ou tout se déconstruit, ne sera-t-il pas bon de remettre en question, la chose et l’engagement politique?.
Il convient juste de se rappeler que la Belgique qui était restée longtemps sans gouvernement ,loin de s’effondrer, s’en était même « remplumer ».
Cependant dire que le politique ne servirait à rien, relèverait du pas qu’il ne faudrait pas franchir..

Markus Delgrès

Markus Delgres

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