Ce qui se passe actuellement aux états unis ne semble pas préoccuper grand monde, tant la planète entière a les yeux rivés sur l’élection de ce pays .
D’abord, une fois n’est pas coutume, ce n’est pas vraiment l’élection qui suscite autant l’attention,
mais surtout le destin de Donald Trump ,un homme a qui beaucoup prêtent des les pires défauts .
Sans même s’apercevoir qu’il ne fait qu’accompagner son pays dans le déclin et que le monde économique risque de dégringoler avec lui, car il s’est toujours lui même auto-proclamé premier de cordée .
UN PEU D’HISTOIRE .
A la sortie de la guerre de 39/45 , et plus exactement, en 1944, l’économie du monde occidental avait été régulé par les accords de Breton Wood, l’or étant consacré comme valeur refuge ,toutes les monnaies se voyaient convertibles .
Mais en 1971 Richard Nixon, sans doute conseillé par l’économiste Milton Friedman exclu le dollar de cette convertibilité et l’impose de facto au monde comme valeur de référence …. .
Désormais toutes les bourses devaient se plier et ce diktat et les fluctuations de la monnaie ne vont pas tardé à se faire sentir, notamment en 1973 lors de la première crise pétrolière .
Ce qui faisait dire aux initiés qu’en matière économique, lorsque l’Amérique éternuait le monde toussait
.LES PREMIERS SIGNES ……
Désormais ,c’est une constante et nous l’avions encore vu lors de l’effondrement de la bourse et des banques américaines lors de la prise des subprimes en 2008.
L’économie européenne qui semblait amorcer une légère embellie s’est vu rapidement balayer et les conséquences sont encore bien palpables en Grèce, Italie, Espagne, et Portugal. Les économies de l’Europe du nord semblent avoir mieux résisté.. C’est le cas notamment pour la France qui quoiqu’on dise ,ne c’était pas mal sortie d’affaire.
Néanmoins personne n’avait prêté attention aux prévisions des économistes qui dès 2017 informaient sur une éventuelle crise boursière en 2020.
Et ne la voyant pas pointer son nez à l’horizon en début d’année ,d’aucuns ont supposé qu’ils s’étaient trompés comme souvent.
Quoiqu’il en soit cette prémonition s’est tout de même réalisée, car le dérèglement n’est pas venue d’une crise boursière, mais d’une crise sanitaire.
LA BOURASQUE EST BIEN LA…
Tout le monde la prise à la légère, y compris le président du premier de cordée qui finalement à force de minimiser le virus a finit par se faire attraper.
Mais le plus grave ne concerne pas sa personne puisque l’on sait qu’il pourra toujours bénéficier d’une armée de médecins à son service .
Le plus grave se trouve dans son obstination a entrainer son peuple dans un engrenage mortifère qui a conduit le pays dans une crise économie inédite , bien plus grave que celle de 1929 qui avait conduit aux régulations mis en place à Breton Wood.
Mais curieusement cette fois, la crise n’est pas boursière. Au contraire ,la bourse est florissante,comme jamais …Pas de riches qui sautent des bulding,pas de hara kiri dans les palais ..
Les actionnaires et milliardaires n’ont jamais engrangé autant de bénéfices .
Cette particularité ,contrairement à ce qu’elle laisse supposer va conduire le pays dans une implosion ,entrainant avec lui le monde économique dans ce dévissement .
LES EFFETS…..
Quelques chiffres pour bien s’en rendre compte .Alors que Donald Trump en début de mandat avait amorcé une réelle embellie de l’économie en rapatriant des capitaux ,le bilan qui s’annonce pourrait s’apparenter à un cataclysme .
D’abord le nombre de victimes suite à l’épidémie. Même si la population américaine se situe aux alentour de 330 millions, le chiffres de 200 000 morts, qui a n’en pas douté aurait été minimisé, peut s’avérer traumatisant .
A quelques centaines de milliers près ,c’est la population d’une île comme la Martinique .
Alors que le chômage était tombé à environ 4% en début de mandat(baisse déjà enclenchée sous le dernier mandat d’Obama) ,c’est désormais 11 millions de personnes qui sont sans travail et les prévisionnistes pensent que dans très peu de temps un travailleurs sur six sera touché par la perte de son emploi. .. .
Lorsque l’on sait que dans ce pays le travail est fortement lié au système médical ,on peut aisément imaginer l’ampleur de la catastrophe.
C’est désormais 28 millions d’américains qui n’ont pas de couverture sociale et ce n’est pas terminé …. .
Mais ce n’est pas tout, alors que ce pays compte environ 40 millions de pauvres et sans abris, c’est bientôt 40 autres millions qui vont se rajouter à ce sinistre nombre ,précipitant sans doute les américains dans la rue et provoquer de nouveaux raisins de la colère pour faire référence au roman de John Steinbeck.
ET L’EUROPE COMPAGNON DE CORDEE ..?
On n’ose même pas imaginer, tant le vieux continent est lié à l’Amérique par le cordon ombilicale économique .
Curieusement, c’est une ambiance de lassitude et de passivité qui ressemble étrangement à ce qu’avait connu les peuples avant la première guerre mondiale.
Personne ne se préoccupe des répercutions de la crise américaine, tout le monde se fend en subtilité.
Alors on parle de liberté d’expression ou de liberté tout court avec les nouvelles mesures du à la crise sanitaire.
La France en tout cas est à mil lieux d’un ressentiment de crise et ce n’est pas le ministre de l’économie grand DAM(distributeur automatique de milliards ) qui va incité à la réflexion .
Il continue à distribuer et à promettre des billets comme si de rien n’était..
Mais attention à la grippe, celle qui vient après les éternuements du premier de cordée.
Elle risque d’être beaucoup plus grave que le Corona virus qui fait couler tant d’entre et de salive .
Et là pour le coup, personne n’a prévu de masque….!!!!
Markus Delgrès ..
