Cette pathologie n’est pas définitive et se guérit sans le moindre traitement dès lors que la victime eu été sortie des griffes de son bourreau. Elle est donc bien connue et s’impose comme un comportement quasi normal. Cependant, aucune victime ne persisterait à défendre ou honorer son geôlier, et bien au contraire, elle chercherait plutôt à se venger ,mais en aucun cas, à oublier ce qui se serait passé.
Ce qui s’entend de manière individuelle , serait aussi valable de manière collective et on ne comprend donc pas pourquoi, le ou les peuples noirs, n’auraient pas cette faculté à vouloir se faire justice. Bien au contraire, ils chercheraient plutôt à trouver des justifications dans leurs malheurs.
Des justifications qui conduisent toujours au pardon, et qui les gratifient d’une incroyable singularité que d’aucuns dénomment comme de la résilience .
Bien des peuples avaient eu à subir, la soumission, l’exploitation, voir l’esclavage imposés par d’autres, mais aucun ne songerait à passer l’éponge, pour ne pas avoir à subir les choses une seconde fois.
C’est le cas du peuple irlandais qui pendant des siècles avait eu à se frotter à la soumission et à l’esclavage des anglais. Cela nous éclaire précisément sur les raisons de cette haine séculaire et farouche qu’ils éprouvent à l’endroit des britanniques. Ce qui se comprend assez bien , car logiquement les traumatismes ne s’éteignent quasiment jamais dans la mémoire des peuples .
Ce qui explique, qu’aucun journaliste ne ce serait aventuré dans leur pays pour leurs demander ce qu’ils pensaient de la mort de la reine d’Angleterre.
Les réponses étaient connues d’avance et il est à noter qu’elles feraient tâches face à la cohorte de vertus dont certains auraient affublé la reine d’Angleterre y compris dans des anciennes colonies de la Caraïbe ou d’Afrique. Là ou précisément les anglais auraient commis des crimes et des exactions les plus atroces .
Qu’est ce qui explique donc, que ces peuples noirs, soient rendus à se prosterner moralement devant la dépouille de la reine d’un empire qui leurs auraient fait tant de mal, y compris pendant son règne?
N’a t-on pas vu des descendants de ses victimes, lors d’interviews dans les rues de Londres, montrer leur grande émotion devant ce banal évènement, compte tenu du fait qu’à 96 ans, il est bien normal que cette dame tire sa révérence .
Cette singularité ne peut avoir d’explication autre que dans le fait religieux imposé. Là ou ceux qui les opprimaient leurs auraient inculqué par la force ce sentiment de pardon salutaire bien enfoui dans leur ADN.
Un comportement que l’on ne rencontre chez aucun autre peuple et pour bien le comprendre, il aurait fallu demander encore une fois aux irlandais ce qu’ils pensaient de la mort de la reine d’Angleterre .
Markus Delgrès ..
Le syndrome de Stockholm, ce mal incurable qui frappe les peuples « noirs »
