Ce qui se passe actuellement en Guadeloupe et qui laisse présager des lendemains bouillonnants, ne cesse d’interpeller quant à la situation de la jeunesse dans les colonies françaises.
Nul besoin de bases scientifiques ou littéraires, pour constater que la jeunesse vit exactement les mêmes difficultés , que ce soit dans les colonies de la caraïbe ,de l’océan indien ou même du pacifique..
Chômage endémique, alcoolisme, drogue et bien entendu violence, tout ça sous l’œil quasiment indifférent de l’état français qui se contente de saupoudrer ces convulsions par quelques mesures tout aussi inefficaces les unes que les autres en attendant les prochains soubresauts .Sans oublier d’utiliser les mêmes méthodes d’intimidation, voir criminelles qui avaient fait un certain nombre de victimes en 1967 en Guadeloupe et en Martinique et dans d’autres manifestations de travailleurs ou de jeunes .
Les constats en chiffres sont éloquents ,et on se demande si la vie dans de telles conditions serait possible ,dans un département de l’hexagone
Pour mémoire, plus de 30% des jeunes au chômage ( A Mayotte 50% ) le reste de la population oscillant entre le seuil de pauvreté à un taux élevé, et des fonctionnaires de catégories les plus basses, avec tout de même une majoration de 40% qui ferait illusion.. L’état français voudrait-il organiser une telle situation, qu’il ne se prendrait pas autrement, on peut donc supposer que c’est voulu ..
Mais ce sont principalement les jeunes qui intéressent cet essai !
Comment expliquer que dans tous les départements et territoires dits d’outre mer ,le taux de jeunes au chômage soit aussi élevé?
Les plus pragmatiques auront compris que l’éducation (l’école) qui permet un semblant d’élévation, n’est que l’ombre d’elle même, si ce n’est une fabrique de ces chômeurs.
Ajoutez à cela et pour ceux qui sortiraient du lot, le fait que leurs chances sont assez minces pour atteindre des études supérieures et vous aurez compris d’où viendrait le mal .
Si vous continuez à composer le cocktail en ajoutant toutes les discriminations à l’embauche, la préférence délibérée accordée aux exogènes venant d’Europe, vous obtiendrez un breuvage avec lequel vous pourriez remplir le calice que la France boira jusqu’à la lie le moment venu.. La nature n’ayant pas la notion de temps, il suffira juste d’attendre le déclenchement de l’inévitable embrasement .
Avec tout ça, vous comprendrez que le moindre prétexte serait bon pour allumer la mèche. Même si de temps en temps, tout ça se transforme en début d’incendie, circonscrit avec des mesures proches de la mendicité, nul doute qu’avec tous ces ingrédients, cet embrasement généralisé ne serait pas très loin. Ce serait juste une question de temps et ce qui se passe en Guadeloupe n’est que l’entrainement pour l’allumage du grand feu d’artifice.. Mêmes les armes les plus sophistiquées ne pourront arrêter ces ventres vides ..
En épilogue, il est permis de se demander d’ailleurs pourquoi cette situation serait aussi similaire à celle que l’on trouve en Nouvelle Zélande et qui touche la jeunesse Maori, celle qui existe en Australie qui concerne le même pourcentage de jeunes aborigènes, et enfin à Porto Rico ,une île sous tutelle américaine .
Peut être s’agirait il d’une organisation très subtile et sophistiquée ,qui avait fait dire à Harry d’Angleterre que les sociétés occidentales étaient fait pour les blancs ,donc par déduction, excluraient tous les autres .
Markus Delgrès..
L’interchangeabilité d’une jeunesse colonisée.
